Coliques du nourrisson: qu’est-ce que c’est ?
Les coliques du nourrisson se définissent par des poussées violentes de pleurs, accompagnées ou non d’agitation inexpliquée, chez un bébé jusque-là apparemment en bonne santé.
Par définition, une colique est une douleur du côlon (et non pas de la diarrhée), généralement due à un spasme de l’intestin qui peut entraîner sa distension en amont, et parfois une accélération du transit en aval.
Les coliques du nourrisson peuvent survenir très tôt dans la vie d’un bébé, parfois dès son séjour en maternité. Mais plus souvent, elles se manifestent après quelques semaines de vie, de façon inopinée et isolée. Alors que le nourrisson est en apparente bonne santé (il tète bien le sein de sa mère ou boit bien ses biberons et n’a pas de troubles digestifs évidents), il présente subitement des cris aigus et des pleurs, rapidement accompagnés d’une agitation inexpliquée. Ces manifestations peuvent durer quelques minutes, mais se prolongent volontiers pendant des heures, déroutant rapidement les parents qui ne savent plus comment calmer leur enfant. Parfois la prise dans les bras amène une accalmie, mais l’agitation et les pleurs reprennent aux tentatives de couchage ! Ces manifestations surviennent souvent en fin de journée (on parle alors de coliques vespérales) et se répètent avec une grande fréquence pendant les trois premiers mois de la vie : ce sont les coliques du premier trimestre.
La crise de colique cède finalement de façon imprévisible, mais se termine souvent par l’émission d’une selle ou de gaz bruyants, ou par la survenue d’un rot tardif. La répétition des crises est rapidement source d’inquiétude, voire d’anxiété chez les parents. Lorsque les crises se renouvellent au cours des nuits, elles aboutissent à des troubles du sommeil tant chez le bébé que chez ses parents, finalement épuisés par la fatigue !
Il n’est donc pas surprenant que les coliques du nourrisson soient un motif fréquent de consultation chez le médecin.
Coliques du nourrisson: coliques du nourrisson et constipation
La constipation se définit par une diminution de la fréquence des selles trop rares, trop volumineuses ou trop dures. Leur émission est souvent douloureuse, et la constipation peut être responsable de coliques.
Rarement (probablement 5 % des cas), la constipation chez le nourrisson est due à une cause dite « organique » :
- anomalie anatomique de l’anus ou du rectum révélée par l’examen attentif à la naissance ;
- anomalie de l’innervation de l’intestin qui ne permet pas une progression normale des matières fécales ;
- maladies générales ne permettant pas une digestion suffisante (telle la mucoviscidose) ou une motricité intestinale peu efficace (telle une insuffisance de la glande thyroïde, dépistée systématiquement lors du séjour à la maternité).
Les handicaps neurologiques s’accompagnent également souvent de constipation. Mais dans tous ces cas, la constipation n’est qu’un signe parmi d’autres qui amènent à la consultation chez le médecin.
En fait, dans la grande majorité des cas, plus de 9 fois sur 10, la constipation du nourrisson est fonctionnelle, survenant dans un contexte où le bébé est en bonne santé. Parfois un facteur déclenchant est retrouvé : prise d’un médicament susceptible de freiner les mouvements de l’intestin comme certains sirops ; irritation de l’anus avec parfois des fissures qui rendent douloureuse l’émission des selles. Mais dans bien des cas, la constipation d’un nourrisson est d’origine alimentaire :
- mauvaise préparation d’un biberon avec un lait reconstitué trop concentré ;
- utilisation d’un lait artificiel trop riche en caséine ;
- introduction trop précoce du lait de vache (son utilisation est à proscrire la première année de la vie, et n’est pas recommandée avant l’âge de 3 ans) ;
- apport insuffisant en eau.
Le bébé allaité par sa mère
Il a une place à part. Lorsque l’allaitement se prolonge, une bonne adaptation s’établit entre les besoins de l’enfant et la production de lait maternel. L’assimilation intestinale est alors particulièrement performante, et l’intestin n’a que peu de résidus à émettre, fournissant 1 à 2 selles par jour (alors que dans les premiers jours, voire les premières semaines de la vie, chaque tétée peut être accompagnée d’une selle). Mais ces selles ne sont pas des selles de constipation. Elles restent liquides ou semi-liquides, et ne sont jamais desséchées (en crottes de lapin) comme le sont les selles de constipation.
En définitive, l’existence d’une constipation chez le nourrisson réunit les conditions pour qu’il souffre de coliques. Et l’existence de coliques chez le nourrisson doit faire rechercher systématiquement une éventuelle constipation.
Coliques du nourrisson: coliques du nourrisson et reflux gastro-œsophagien (RGO)
L’agitation, les pleurs et les cris sont l’expression des coliques du nourrisson mais aussi du reflux gastro-œsophagien (RGO). Comment s’y reconnaître ?
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est la remontée anormale du contenu de l’estomac vers l’œsophage, sans qu’il y ait forcément de régurgitation ou de vomissement. Lorsqu’à distance des tétées ou des biberons l’estomac du nourrisson se trouve vide de lait, c’est le liquide gastrique acide qui va remonter vers l’œsophage au cours d’un RGO. Et cette remontée acide est douloureuse. Dans des circonstances semblables, un adulte ressent une sensation de brûlure (le pyrosis) au milieu de la poitrine. Ces remontées font pleurer et s’agiter le nourrisson.
Chez le nouveau-né et le nourrisson, la jonction entre l’œsophage et l’estomac n’est pas encore bien continente (c’est-à-dire qu’elle ne joue pas toujours bien son rôle « anti-retour »). Ceci n’est pas à considérer comme une réelle anomalie, mais plutôt comme une situation d’immaturité, en quelque sorte de rodage, qui peut se prolonger souvent jusqu’à l’acquisition de la marche. De sorte que dans certaines circonstances, le contenu de l’estomac peut remonter de façon aberrante dans l’œsophage (RGO), aboutissant parfois à des rejets par la bouche (régurgitations ou vomissements). Mais ces rejets ne sont pas constants, le RGO ne débordant pas de l’œsophage vers la bouche et retombant à nouveau dans l’estomac.
Les RGO sont provoqués chez le nourrisson par toutes les situations qui augmentent la pression dans l’abdomen, comprimant l’estomac qui se vide alors de façon aberrante dans l’œsophage : couche-culotte ou habit trop serrés, position assise dans un siège-relaxe. La distension de l’estomac après une tétée ou un biberon trop copieux peuvent avoir les mêmes effets ; ainsi que la simple position couchée, surtout si le nourrisson éveillé gesticule dans cette position, mais également s’il est calme, en particulier la nuit en dormant.
Lorsqu’un RGO survient la nuit chez un bébé qui dort, et à distance d’une tétée ou d’un biberon, son estomac est vide de lait. C’est alors du liquide acide qui reflue vers l’estomac, provoquant une douleur qui réveille l’enfant et le fait pleurer (le RGO de lait est rarement source de pleurs, car le lait qui séjourne dans l’estomac en tamponne momentanément l’acidité). Ces réveils nocturnes avec pleurs sont souvent interprétés par les parents comme des signes de faim. D’autant que la mise au sein ou la prise d’un biberon, même de petit volume, sont à même de calmer le nourrisson qui se rendort. En effet, l’ingestion du lait a lavé l’œsophage et calmé la douleur… jusqu’au prochain RGO lorsque l’estomac est à nouveau vide de lait !
L’agitation, les pleurs et les réveils nocturnes ne sont pas les seules manifestations du RGO chez le nourrisson. Mais ce sont celles qui peuvent se confondre avec des coliques, et qui nécessitent une analyse précise de leur survenue par le médecin, d’autant que coliques et RGO peuvent bien sûr cohabiter chez un même enfant !
Coliques du nourrisson: mécanismes
Dans la plupart des cas les coliques du nourrisson restent inexpliquées. Souvent des problèmes psychologiques dans la relation mère-enfant sont mis en avant. Mais certaines coliques ont une cause réelle.
Les premiers mois de la vie sont une période de rodage pour le nourrisson, en particulier sur le plan digestif. Les coliques en sont une expression particulièrement fréquente. Leur caractère imprévisible et répétitif peut dérouter les parents, amenant la mère à un comportement anxieux qui complique les choses. C’est la consultation chez le médecin qui est à même de clarifier la situation.
L’immaturité des fonctions digestives lors des premiers mois de la vie s’exprime à différents niveaux. On évoque ainsi des troubles de la motricité, responsables de spasmes du gros intestin (le côlon) à l’origine de phénomènes douloureux que constituent les coliques du nourrisson. La succion, dans bien des cas, calme de façon temporaire les crises douloureuses, amenant la mère à répéter de façon excessive les mises au sein ou les prises de biberon. Le risque de suralimentation est alors certain, avec, comme corollaire des coliques, des difficultés de digestion. En effet, la charge excessive en lait (maternel ou artificiel) apporte une surcharge en lactose (le sucre du lait) qui ne peut plus être digéré entièrement par l’intestin. Des phénomènes de fermentation se développent alors au niveau du côlon, avec comme conséquence une production excessive de gaz qui distendent l’abdomen. Cette distension abdominale est elle-même douloureuse, exacerbant les crises de coliques.
Certains aliments sont à proscrire
D’autres facteurs alimentaires sont également en cause. Il est bien connu que certains aliments consommés par une mère qui allaite peuvent provoquer des coliques chez le bébé dans les heures qui suivent la tétée. Il en est ainsi des féculents en excès, des fruits pas assez mûrs (agrumes, melon, fruits à noyau) ou des légumes riches en fibres non digestibles (chou). Lorsqu’un nourrisson bénéficiant de l’allaitement maternel présente subitement des coliques inhabituelles, il est bon d’analyser la composition des repas consommés récemment par sa mère pour en trouver souvent la cause probable. La preuve sera donnée par la suppression de la consommation ultérieure de l’aliment incriminé, amenant la disparition des coliques.
Un lait artificiel sucré exclusivement au lactose peut être responsable de fermentations et de coliques avec émission répétée et bruyante de gaz abondants. Un lait riche en caséine (fraction protéique qui représente 80 % des protéines du lait de vache qui n’a pas été modifié) peut quant à lui être source de constipation et également de coliques, avec selles desséchées émises difficilement sous forme de petites crottes dures.
L’allergie au lait de vache
L’allergie alimentaire aux protéines du lait de vache peut également être incriminée dans certains cas à l’origine de coliques du nourrisson. L’utilisation de lait anti-allergique peut en apporter la preuve avec leur sédation, mais ce n’est probablement pas la cause essentielle des coliques communes du nourrisson.
Le comportement d’une mère, déroutée par les crises de pleurs qu’elle n’arrive pas à calmer durablement, ajoute certainement à la complexité du mécanisme des coliques du nourrisson. La sédation au moins partielle de celles-ci lorsqu’elle a pu être rassurée et convaincue de la bénignité des manifestations qu’elle observe chez son enfant est un élément de preuve !
Coliques du nourrisson: quels risques et facteurs aggravants ?
Les coliques du nourrisson sont essentiellement des manifestations d’immaturité des fonctions digestives. Leur survenue peut être influencée par l’alimentation du bébé. L’anxiété qu’elle génère chez la mère est un réel facteur aggravant.
Le risque de coliques du nourrisson est particulièrement grand dans les premiers mois de la vie : on parle de coliques du premier trimestre. Elles se traduisent par des accès imprévisibles et répétitifs d’agitation et de pleurs, qui surviennent à une période d’immaturité digestive tant sur le plan de la motricité que sur le plan de la digestion.
Les coliques vont disparaître spontanément
La motricité digestive pendant les premiers mois de la vie est sujette à une grande susceptibilité qui aboutit à des spasmes débutant dans la phase initiale de la digestion, lorsque l’estomac commence à se vidanger dans l’intestin. On parle de coliques post-prandiales qui surviennent une dizaine de minutes ou plus après la tétée ou la prise d’un biberon. Il existe volontiers un certain rythme dans la survenue de ces coliques au cours de la journée, avec une intensité particulièrement grande en fin de journée ou en début de nuit : on parle de coliques vespérales. Spontanément, les coliques s’atténuent puis disparaissent au bout de 3 à 4 mois.
La succion, dans bien des cas, calme de façon temporaire les crises douloureuses, amenant la mère à répéter de façon excessive les mises au sein ou les prises de biberon. Le risque de suralimentation est alors certain, avec comme corollaire des coliques des difficultés de digestion qu’elle entraîne. En effet, la charge excessive en lait (maternel ou artificiel) apporte une surcharge en lactose (le sucre du lait) qui ne peut plus être digéré entièrement par l’intestin. Des phénomènes de fermentation se développent alors au niveau du côlon, avec comme conséquence une production excessive de gaz qui distendent l’abdomen. Cette distension abdominale est elle-même douloureuse, exacerbant les crises de coliques.
Les facteurs alimentaires
Des facteurs alimentaires peuvent influencer leur survenue et leur intensité, que l’allaitement soit maternel ou artificiel. Il est bien connu que certains aliments consommés par une mère qui allaite peuvent provoquer des coliques chez le bébé dans les heures qui suivent la tétée. Il en est ainsi des féculents en excès, des fruits pas assez mûrs (agrumes, melon, fruits à noyau) ou des légumes riches en fibres non digestibles (chou). Lorsqu’un nourrisson bénéficiant de l’allaitement maternel présente subitement des coliques inhabituelles, il est bon d’analyser la composition des repas consommés récemment par sa mère pour en trouver souvent la cause probable. La preuve en sera donnée par la suppression de la consommation ultérieure de l’aliment incriminé, amenant la disparition des coliques.
Un lait artificiel sucré exclusivement au lactose peut être responsable de fermentations et de coliques avec émission répétée et bruyante de gaz abondants. Un lait riche en caséine (fraction protéique qui représente 80 % des protéines du lait de vache qui n’a pas été modifié) peut, quant à lui, être source de constipation et également de coliques, avec selles desséchées émises difficilement sous forme de petites crottes dures.
L’allergie alimentaire aux protéines du lait de vache peut également être incriminée dans certains cas à l’origine de coliques du nourrisson. L’utilisation de lait anti-allergique peut en apporter la preuve avec leur atténuation ou leur disparition, mais ce n’est probablement pas la cause essentielle des coliques communes du nourrisson.
Indépendamment de ces facteurs digestifs, il est certain qu’un impact psychologique aggravant intervient lorsqu’un comportement anxieux maternel s’est développé avec la survenue et la répétition des coliques du nourrisson. Par contrecoup de l’anxiété maternelle qui perturbe la relation mère-enfant, le bébé se retrouve dans une situation d’insécurité angoissante pour lui-même. L’atténuation des coliques, lorsque la mère a pu être rassurée et convaincue de la bénignité des manifestations observées chez son enfant, est un élément de preuve !
Coliques du nourrisson: quel traitement ?
La prise en charge thérapeutique des coliques du nourrisson, et les conseils d’hygiène de vie qui en découlent dépendent à l’évidence de l’existence ou non d’une cause à leur survenue.
A l’exception des coliques dont le traitement relève d’une cause bien précise, situation qui n’est pas la plus fréquente, la prise en charge thérapeutique des coliques du nourrisson et les conseils d’hygiène de vie reposent plus sur des explications de leur mécanisme bénin, avec des conseils alimentaires, que sur la prescription de médicaments. Conseils psychologiques et mesures diététiques sont donc essentiels.
La prise en charge psychologique des parents consiste, en premier lieu, à leur expliquer le caractère bénin des coliques du nourrisson, sachant que le mécanisme exact de la plupart d’entre elles reste imprécis. Les premiers mois de la vie sont une période de rodage pour le nourrisson, en particulier sur le plan digestif. Les coliques en sont une expression particulièrement fréquente. Leur caractère imprévisible et répétitif est déroutant, mais n’en est pas pour autant un élément de gravité.
Les coliques peuvent survenir très tôt
Les coliques du nourrisson peuvent survenir très tôt dans la vie d’un bébé, parfois dès son séjour en maternité. Mais plus souvent, elles se manifestent après quelques semaines de vie, de façon inopinée et isolée. Alors que le nourrisson est en apparente bonne santé (il tète bien le sein de sa mère ou boit bien ses biberons, et n’a pas de troubles digestifs évidents), il présente subitement des cris aigus et des pleurs, rapidement accompagnés d’une agitation inexpliquée. Ces manifestations peuvent durer quelques minutes, mais se prolongent volontiers pendant des heures, déroutant rapidement les parents qui ne savent plus comment calmer leur enfant. Parfois, la prise dans les bras amène une accalmie, mais l’agitation et les pleurs reprennent aux tentatives de couchage ! Ces manifestations surviennent souvent en fin de journée (on parle alors de coliques vespérales) et se répètent avec une grande fréquence pendant les trois premiers mois de la vie : ce sont les coliques du premier trimestre.
Apaiser l’anxiété des parents
Ces explications permettent d’avoir une attitude rassurante qui apaise dans l’immédiat l’anxiété maternelle (et celle du père !) et dans un deuxième temps celle du bébé. Elles s’accompagnent de conseils qui par des petits moyens vont permettre de renouer un contact mère-enfant détendu : massages doux de l’abdomen, bercement dans les bras, posture ventrale sous surveillance souvent apaisante (elle sera abandonnée pour un couchage sur le dos si bébé s’endort).
Les mesures diététiques conseillées concernent autant l’alimentation de la mère qui allaite que le choix d’un lait artificiel qui paraît mal adapté.
Il est bien connu que certains aliments consommés par une mère qui allaite peuvent provoquer des coliques chez le bébé dans les heures qui suivent la tétée. Il en est ainsi des féculents en excès, des fruits pas assez mûrs (agrumes, melon, fruits à noyau) ou des légumes riches en fibres non digestibles (chou). Lorsqu’un nourrisson bénéficiant de l’allaitement maternel présente subitement des coliques inhabituelles, il est bon d’analyser la composition des repas consommés récemment par sa mère pour en trouver souvent la cause probable. La preuve en sera donnée par la suppression de la consommation ultérieure de l’aliment incriminé, amenant la disparition des coliques.
Changer de lait ?
Lors d’un allaitement artificiel, si les coliques s’accompagnent d’un ballonnement abdominal avec émission salvatrice de gaz abondants, la prescription d’un lait fermenté ou d’un lait appauvri en lactose (voire sans lactose) pourra avoir un effet heureux. Si les coliques accompagnent une constipation tenace, la prescription d’un lait moins riche en caséine pourra contribuer à les calmer. Enfin, si une allergie aux protéines du lait de vache est évoquée par le médecin, l’utilisation d’un lait hypoallergénique (lait « HA » pour lequel les protéines ont perdu leur caractère allergisant par hydrolyse) sera bénéfique.
Ce n’est que dans les cas rebelles, sans incidence alimentaire évidente, et mal supportés par l’entourage, que des médicaments à visée antispasmodique seront prescrits par le médecin pour régulariser la motricité de l’intestin.