Conduite et mal de dos
La conduite prolongée entraîne souvent un mal de dos dû à la position assise du conducteur en particulier le bas du dos qui subit une contrainte importante. Deplus, la crispation sur le volant favorise les contractures musculaires au niveau du cou. Les personnes habituellement sujettes aux problèmes de dos et de cou sont évidemment plus sensibles.
Quelques mesures permettent de limiter le mal de dos – Avant de prendre la route, réglez la position du siège et la hauteur du volant afin qu’elles soient les plus confortables possibles.
- Chargez les valises de préférence à deux dans le coffre. Evitez de faire un effort brusque pour les porter.
- Attention ! l’appui-tête n’est pas un élément de confort, mais de sécurité. Il sert à éviter le «coup du lapin» en cas de choc et doit être réglé au milieu de la tête et non au niveau du cou .
- Si vous devez conduire longtemps : arrêter vous toutes les 2 heures, voire toutes les heures .
- Sortez, marcher, courrez, détendez-vous , faites bouger votre corps…Vous éliminerez les tensions musculaires.
- Prenez l’habitude de pivoter entièrement le corps avant de sortir de la voiture pour éviter les torsions du dos .
- Si vous devez faire un créneau, utilisez au maximum les rétroviseurs et évitez de tourner la tête brutalement .
Conduite et drogue
La plupart des drogues, même dites douces, induisent des effets dangereux pour la conduite. Ils sont comparables à ceux qui provoquent une ivresse alcoolique. Entre 10 à 15 % des accidents de la route graves seraient dus à la conduite sous l’emprise de drogues.
Saviez-vous que…
Les conducteurs impliqués dans un accident mortel sont systématiquement soumis à un dépistage des drogues illicites.
Les effets des stupéfiants sur la conduite
- somnolence,
- altération des performances intellectuelles et de la vision,
- manque de concentration,
- mauvaise appréciation des distances,
- allongement du temps de réaction,
- euphorie entraînant un sentiment d’invincibilité,
- prise de risques,
- hallucinations.
Les effets du cannabis sont comparables à ceux de l’alcool et peuvent durer de 2 à 7 heures . L’ecstasy, associée à l’alcool, est redoutable et peut conduire à la catastrophe.
Un seul conseil : la drogue est dangereuse, n’en consommez pas.
Conduite et médicaments
Saviez-vous que certains médicaments peuvent altérer votre aptitude à la conduite. Ils seraient en cause dans 8 % des accidents de la route.
Attention !
- Si vous suivez un traitement médical, lisez la notice contenue dans la boîte, demandez à votre médecin s’il est compatible avec une conduite prolongée.
- Si le traitement entraîne des risques de somnolence , évitez de prendre vos médicaments avant un long trajet, surtout s’il est très matinal ou nocturne. Votre médecin ou votre pharmacien pourra vous conseiller sur l’heure de prise.
Sachez que les médicaments sur la boîte desquels figure un triangle rouge sur fond blanc, avec une voiture au centre, ont des effets sédatifs . Ils sont donc dangereux pour la conduite .
Et bien sûr :
l’association « alcool et médicaments » peut conduire à la catastrophe. Alors pas une goutte d’alcool si vous êtes sous traitement !
Plus de 1500 médicaments possèdent une mention concernant la conduite automobile dans leur notice. Notamment :
- les hypnotiques
- les tranquillisants
- les antidépresseurs
- les neuroleptiques
- les antiépileptiques
- les antihistaminiques
- les bêta-bloquants
- les antitussifs
- les analgésiques etc…
Les enfants en voiture
Saviez-vous que… lors d’un choc à 50 kilomètres/heure, un enfant de 30 kilos représente une masse de 500 kilos . Il est donc totalement impossible de le retenir dans ses bras.
L’enfant ne doit JAMAIS voyager à l’avant, sur les genoux de sa mère.
Un enfant de moins de dix ans doit obligatoirement voyager à l’arrière du véhicule, dans un dispositif spécialement conçu et qui doit porter un numéro d’homologation :
- bébé ou enfant de moins de 13 kilos : lit fixé aux points d’ancrage de la ceinture de sécurité ou siège incliné, placé à l’avant (sauf si le véhicule est équipe d’un airbag-passager non déconnectable) , le dos à la route;
- enfant de 9 à 18 kilos : siège à l’avant (sauf en cas d’airbag-passager non déconnectable) ou à l’arrière, le dos à la route ; siège à harnais fixé aux points d’ancrage de la ceinture de sécurité.
- enfant de 15 à 25 kg et de 22 à 36 kilos : lorsque sa petite taille ne lui permet pas d’utiliser directement les ceintures destinées aux adultes, il faut l’asseoir dans un rehausseur . Ce dispositif lui permet de s’attacher correctement.
Expliquez à l’enfant la nécessité d’être attaché de sorte que cela finisse par devenir un automatisme pour lui.
Un enfant est très sensible à la chaleur . Lorsqu’on voyage au soleil ou que la température est élevée à l’intérieur du véhicule, il faut le faire boire régulièrement et le rafraîchir afin de prévenir tout risque de déshydratation.
Que faire devant un accident
Nous pouvons tous être témoin ou victime d’un accident de la route.
Saviez-vous que…
Porter secours à une personne en danger est une obligation légale (Art. 223 – 6 et suivants).
Que faire ?
- Rangez votre véhicule et signalisez l’accident par des triangles de sécurité pour éviter les collisions en série.
- Coupez le contact des véhicules impliqués et ne fumez pas à proximité (risque d’incendie).
- Prévenez les secours en appelant le Samu au 15, les pompiers au 18 ou composez le numéro d’urgence valable dans toute l’Europe, le 112. Indiquez clairement en premier où se situe l’accident, le nombre de blessés et ce que vous voyez.
- En attendant les secours, restez auprès des blessés et parlez leur pour les aider à rester conscients et les rassurer.
- Ne déplacez pas les blessés sauf urgence : menace d’explosion, d’incendie, d’éboulement…
- Desserrez les vêtements qui peuvent entraver la respiration
Fatigue et conduite de nuit
Saviez-vous que…la nuit , le risque d’accident est deux fois plus élevé que durant la journée ?
Sachez reconnaître les premiers signes de la fatigue : tête lourde, picotements dans les yeux, besoin fréquent de changer de position… Si vous les ressentez, arrêtez-vous, sortez de la voiture et dégourdissez-vous les jambes.
Prenez le volant en forme et reposé. Si vous partez un matin, ne négligez pas le petit-déjeuner.
Faites une pause d’un quart d’heure toutes les deux heures. Arrêtez-vous sur une aire de repos : la lumière vive réveille.
Ne prenez pas le volant entre deux et cinq heures du matin : cette période est celle pendant laquelle la vigilance et l’attention sont les plus faibles. Les risques d’accident sont alors très importants. Le manque de sommeil est en cause dans 30 à 50% des accidents graves, à cause d’une baisse de vigilance ou d’un endormissement.
Dînez léger et évitez les aliments qui favorisent la somnolence, tels les produits sucrés (bonbons, petits gâteaux…. A l’inverse, la viande ou le poisson contribue à améliorer la vigilance, de même que la caféine. Surtout, n’absorbez pas d’alcool , même en petites quantités : il favorise l’endormissement, altère la vigilance.
Certains médicaments peuvent entraîner une somnolence, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous suivez un traitement afin de déterminer s’il est compatible avec la conduite automobile : un produit pharmaceutique serait en cause dans 8% des accidents de la route.