Être enceinte est le plus souvent un moment de plénitude complète pour la femme. Elle sent vivre l’enfant en elle et l’attente de son arrivée est un vrai bonheur pour elle et son compagnon. Ce qu’il faut faire pour aborder cette étape au mieux.
Les femmes les plus angoissées par l’accouchement sont généralement les plus jeunes. Elles ne savent pas comment cela va se passer et si tout se déroulera normalement. S’y préparer permet de faire face à ses peurs et d’attendre en toute sérénité le jour J. Panorama des méthodes de préparation les plus courantes.
Préparer l’arrivée de bébé… avec papa
Avoir un enfant, même si c’est la femme qui le porte, est un événement qui se vit à deux ou, plus précisément à trois : le bébé, le père et la mère ont tous leur rôle. En effet, plusieurs méthodes de préparations à l’accouchement incluent également le père.
La méthode classique dite d’accouchement sans douleur, bien que beaucoup moins en vogue depuis l’apparition de la péridurale, consiste le plus souvent en 8 séances. Elles commencent autour du 5ème mois de grossesse. Se pratiquant généralement en groupe, elle permet d’informer les jeunes couples et d’apprendre à la mère à se relaxer et à contrôler sa respiration. De petits exercices de gymnastique viennent s’ajouter pour mettre la future maman en bonne condition physique.
L’haptonomie quant à elle est une méthode qui demande une présence obligatoire du père. Son objectif est de créer un lien affectif fort entre la femme, son conjoint et le fœtus. Elle débute dans le 4ème mois de grossesse. Au cours d’une dizaine de séances, les parents, par des contacts précis avec la peau, créent un contact particulier avec le bébé. Il faut continuer cette forme de thérapie pendant l’année après la naissance de l’enfant afin qu’il ne ressente pas de sentiment de rupture avec ce qu’il a vécu dans l’utérus.
On peut également citer la méthode Bonapace, dont le but principal est de diminuer la douleur à l’accouchement. Le père participe activement à travers la pression de ses doigts, des massages et des paroles. 4 à 6 séances sont nécessaires à partir du 6ème mois.
La préparation… sans papa
La future maman peut également choisir de se préparer seule à son accouchement. La sophrologie est une méthode intéressante, qui peut avoir lieu en groupe ou individuellement, en faisant intervenir une sage-femme. On apprend à se relaxer ainsi qu’à contrôler son souffle. Grâce à ses méthodes, la femme atteint une sorte de demi-veille qui lui permet de prendre pleinement conscience de son corps et de savoir comment agir sur lui. Au moment de l’accouchement, la mère n’a donc plus peur de ce qui se passe en elle.
Il est possible de recourir aussi à une préparation en piscine, l’eau étant réputée pour faire oublier les rondeurs.
Les mouvements sont alors beaucoup plus simples et la femme peut se muscler en douceur en vue de l’accouchement. Celui-ci ne se fait pas forcément sous l’eau. Il s’agit ici d’une méthode de préparation dont l’intérêt est de travailler sur son corps sans en sentir le poids. Le souffle est également travaillé, la brasse coulée étant d’ailleurs un excellent moyen de contrôler sa respiration et faire du bien au dos. On peut aller à la piscine dès le 5ème mois de grossesse.
Le yoga vise de son côté la respiration et le soulagement des petites douleurs de la femme enceinte à travers des postures particulières. Elles permettent entre autres de préparer le périnée à l’accouchement. Le yoga peut se faire à tout moment de la grossesse et même en dehors.
Suivre des cours de préparation à l’accouchement, quels qu’ils soient, est un bon moyen pour la future maman d’appréhender positivement ce moment qui aurait pu l’effrayer en temps normal. En outre, ces différentes méthodes ont pour but de compléter l’information des médecins sur les procédures d’aide à l’accouchement, notamment comment se passe une péridurale. La maman est alors parfaitement sereine (ou presque) et peut attendre tranquillement ce bébé tant désiré.