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Le thon en conserve commercialisé en France présente des traces de mercure, certaines marques affichent des niveaux de contamination particulièrement élevés.

La consommation de thon en boîte pourrait exposer à de fortes doses de mercure, un élément chimique dangereux pour la santé. Les analyses montrent des taux de contamination alarmants. Découvrez quels produits éviter pour protéger votre santé.

Une alerte sur la contamination au mercure du thon en boîte

Le thon en boîte est l’un des poissons les plus prisés, avec environ 5 kg consommés par habitant chaque année. Mais une récente étude révèle un niveau de contamination inquiétant dans ce produit, exposant les consommateurs à des doses de mercure bien supérieures aux limites recommandées.

Mercure et santé : un cocktail toxique

Le mercure est naturellement présent dans l’environnement, mais les activités industrielles – comme la métallurgie et la combustion de déchets – ont intensifié sa propagation. Le problème majeur avec le mercure dans les poissons, notamment le thon, est qu’il se transforme en méthylmercure, une forme encore plus toxique pour l’organisme, particulièrement pour le système nerveux central. Selon les autorités sanitaires, une exposition fréquente au méthylmercure peut engendrer des troubles neurologiques et comportementaux, et ce risque est encore plus marqué chez les enfants et les femmes enceintes.

Des niveaux de mercure préoccupants dans certaines marques de thon

Les analyses menées sur des boîtes de thon montrent que certaines marques dépassent largement les seuils de sécurité. En Europe, la limite maximale de mercure pour le thon est fixée à 1 mg/kg, alors que pour les autres poissons, elle est de 0,3 mg/kg. Certaines boîtes de thon ont révélé des concentrations de mercure allant jusqu’à 3,9 mg/kg, soit bien au-dessus de cette limite. Cette variation de seuils pose question, car le risque de toxicité ne dépend pas de l’espèce de poisson consommée, mais de la quantité de mercure absorbée.

La réglementation et les recommandations de consommation

Les ONG appellent à une révision urgente des seuils de mercure autorisés pour le thon, demandant que la limite stricte de 0,3 mg/kg soit appliquée. En attendant, les experts recommandent de limiter la consommation de thon en boîte à deux fois par semaine et de privilégier des poissons moins contaminés, comme le saumon ou les sardines. Un contrôle renforcé des produits en conserve pourrait également prévenir la vente de produits dépassant les seuils autorisés.